Le terme lombalgie désigne une douleur localisée dans le bas du dos, au niveau des vertèbres lombaires. Deux types de lombalgies sont à distinguer :
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Les douleurs lombaires aiguës, très connues dans la population sous le terme « lumbago ». Les douleurs peuvent être localisées, ou bien irradiantes, dans les jambes, appelées « sciatiques ».
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Les lombalgies chroniques lorsque la douleur persiste plus de 3 mois.
Au delà de ces facteurs, l’origine peut être bien souvent incomprise car bien loin d’une apparition purement mécanique; le modèle dit « bio-psycho-social » doit être considéré dans le développement, mais aussi dans la chronicité d’une lombalgie. Pour cela, plusieurs facteurs de risque peuvent intervenir :
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La sédentarité ;
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Le surpoids ;
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Les antécédents personnels ;
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Le milieu professionnel (stress, charge de travail, etc.).
L'importance des étirements au quotidien
L’ensemble des dernières études cliniques montrent l’efficacité, aussi bien instantanée, qu’à plus long terme, des étirements musculaires réguliers.
L’objectif est multiple; l’assouplissement du système musculo articulaire, la diminution des douleurs et l’augmentation du seuil de douleur.
Alors que les étirements sont souvent prescrits aux personnes souffrant de lombalgie, les chercheurs s’étaient jusqu’à présent peu intéressés à leur impact. Un étude canadienne parue dans le Scandinavian Journal of Pain conclut que des étirements du bas du dos induiraient une diminution locale et systémique de la douleur.
Une étude publiée dans le Scandinavian Journal of Pain par une équipe de l'Université Laval et de l'Université McGill suggère que des étirements passifs et prolongés du dos diminuent la sensibilité à la douleur. Si ces résultats sont confirmés auprès de patients souffrant de maux de dos chroniques, cette intervention pourrait devenir un outil intéressant dans la lutte contre le fléau que constituent les douleurs lombaires.
Résultats: «Les étirements du dos ont augmenté de façon significative le seuil de sensibilité à la douleur. Cette tolérance plus élevée a été notée non seulement dans le bas du dos, mais aussi à l'avant-bras. L'effet semble systémique, comme si les étirements provoquaient une réaction au niveau du système nerveux central.» explique Hugo Massé-Alarie.
Les répercussions cliniques de ces résultats restent à préciser, souligne prudemment le chercheur, qui rappelle qu'une douleur provoquée diffère d'une douleur spontanée. Toutefois, si l'efficacité des étirements pour élever le seuil de tolérance à la douleur était confirmée chez des personnes souffrant de maux de dos, on pourrait les utiliser à deux fins, poursuit-il. «D'une part, ils pourraient aider les patients à gérer leur douleur à court terme. D'autre part, comme leur tolérance à la douleur serait plus grande, ils craindraient moins de faire les exercices de réadaptation qui leur sont recommandés. »
Prescrire des étirements s’inscrit dans l’arsenal thérapeutique des chiropracteurs.
L'importance d'avoir un bon matelas et un bon oreiller
40 à 60% de la population générale déclare souffrir de troubles du sommeil. Stress quotidien, pression professionnelle, problèmes personnels, douleurs ou maladie, nombreux sont les facteurs susceptibles d’altérer le sommeil. Si nous commencions par éliminer les mauvaises habitudes, certains de ces facteurs serait déjà écartés ! Pour bien dormir... arrêtez de rêver ! Agissez !
Cela ne dépend que de vous (ou presque)...
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Faites de l’exercice. Le mieux est de produire des efforts le matin. Si vous devez faire du sport dans la soirée, conservez deux heures d’intervalle avant d’aller vous coucher, sinon, votre rythme cardiaque encore rapide risque de compromettre votre endormissement.
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Limitez votre consommation de caféine en fin de journée et en soirée. Tout au long de la journée, buvez un verre d’eau pour chaque tasse de café ou de thé consommée.
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Le soir, ne buvez que de l’eau à température ambiante. L’eau froide risque de troubler votre système digestif.
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Efforcez-vous de dîner plus tôt. La digestion nuit à la qualité du sommeil.
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Couchez-vous et réveillez-vous chaque jour à la même heure. L’habitude aidera votre corps à savoir quand il est temps de dormir.
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Dormez dans une chambre fraîche, bien aérée et aussi sombre que possible.
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Un matelas adapté soutient uniformément le corps de la tête aux pieds. Si ce n’est pas le cas et qu’il reste des espaces entre votre corps et le matelas, vous ne bénéficiez pas du soutien dont votre corps a besoin.
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Si vous avez mal au dos et que votre matelas est trop mou, placez une planche sous le matelas. Attention toutefois à ne pas la laisser en place au-delà de la disparition de la douleur, une telle fermeté n’est pas adaptée au couchage quotidien.
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Si votre matelas est trop dur, investissez dans un sur-matelas.
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Tous les trois mois, tournez ou retournez votre matelas pour que l’empreinte de votre corps ne le déforme. De la même manière, tournez votre sommier.
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Si vous vous sentez courbaturé au réveil, il est temps de changer de matelas. Il n’y a pas de durée de vie moyenne pour un matelas, tout dépend de l’usage que l’on en fait, et de sa qualité.
Pour votre oreiller...
Il n’est pas rare de dépenser plusieurs centaines d’euros pour un bon matelas. Il est donc étonnant de constater qu’au contraire nombreux sont ceux à utiliser un oreiller de mauvaise qualité ou usagé. Après avoir investi dans un matelas de qualité, n’oubliez pas de vous offrir un oreiller vous assurant également un bon soutien. Si vous vous réveillez souvent avec la main placée sous votre oreiller, c’est très certainement parce que celui-ci ne nous soutient pas correctement la tête. Changez-en !
Chez votre chiropracteur...
La nuit venue, aucun souci n’encombre votre esprit, vous avez suivi rigoureusement chacun de ces conseils, pourtant vous ne parvenez toujours pas à trouver le sommeil. Parlez-en à votre chiropracteur. Il traite les affections de la colonne vertébrale susceptibles d’interférer sur la qualité de votre sommeil.
Vous prévoyez d'acquérir une nouvelle literie ? Vous pouvez lui en parler aussi ! Ressorts, mousse ou Bultex, votre chiropracteur saura vous conseiller en fonction de votre morphologie comme de votre budget.
Autres conseils
Activité physique
Faire du sport améliore significativement la qualité du sommeil, comme le révèle une étude conduite par des chercheurs chinois.
Leurs travaux nous apprennent notamment pratiquer une activité physique d’intensité modérée présente un effet significatif sur la qualité du sommeil. Pour améliorer encore le sommeil, trois sessions d’exercice hebdomadaire sont plus efficaces. Lorsque ces sessions durent 60 minutes et sont suivies durant 16 semaines, cela améliore l’insomnie.
Les troubles du sommeil sont souvent associés aux douleurs chroniques, en particulier du bas du dos. En soulageant les douleurs, le chiropracteur contribue à améliorer la qualité du sommeil.
Dormir 7 à 9 heures par nuit
45 % des Français ne dorment pas suffisamment, selon Santé Publique France.
Trouver SON astuce Energie !
15 minutes de méditation durant l’après-midi, un cours de yoga en fin de journée, ou simplement se concentrer sur sa respiration pendant deux minutes trois fois par jour peut vous aider à lutter contre la fatigue ! Faites le test et retenez la solution qui vous convient le mieux.
Les soins chiropratiques permettraient de prévenir la fatigue. C’est ce que nous apprend une étude publiée en 2015 dans la revue scientifique Experimental Brain Research. Par ailleurs, en agissant contre le stress, comme le suggère la recherche, la chiropraxie est susceptible de contribuer à un meilleur sommeil.
Nicolas Jeanney
Chiropracteur
Membre du CA de L’Association Française de Chiropraxie